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Une immersion au cœur du quotidien des Palestiniens
Près de 70 ans après le plan de partage de la Palestine adopté par les Nations unies et plus de 20 ans après les accords d'Oslo, les Palestiniens vivent toujours sous le joug de l'occupation civile et militaire israélienne, en sursis, comme entre deux guerres.
Médecins Sans Frontières est arrivée dans les territoires occupés à la fin des années 80.
Témoins directs de la brutalité de l’occupation, les équipes de Médecins Sans Frontières sont confrontées année après année aux histoires de leurs patients, dont certains reviennent consulter eux-mêmes ou accompagnent un enfant ou un proche, présentant les mêmes symptômes provoqués par les mêmes causes.
En reconstituant le quotidien des patients et collaborateurs de Médecins Sans Frontières, eux-mêmes déterminés à en témoigner et y faire face, In Between Wars exprime le refus de contribuer à banaliser l'inacceptable.
Le mur
Une histoire contemporaine du conflit israélo-palestinien
La rue
Dédales de rues et de ruelles, nous sommes à Hébron ou Naplouse : portraits de "martyrs", graffitis, grillages, barricades et barreaux aux fenêtres pour se protéger des agressions.
Un salon
Le salon, la pièce où l’on accueille les visiteurs et les invités, confortable et convivial, c’est là que l’on prend le café et que l’on regarde les infos à la télé. C’est aussi là que l’on rend hommage aux martyrs et que l’on dort parfois.
Point de passage d’Erez
Instructions, files d’attente, contrôles multiples. Les checkpoints font partis du quotidien dans les territoires occupés. Mais Erez est un peu plus qu’un checkpoint. C’est un poste-frontière, le seul point de passage d’Israël vers la bande de Gaza.
No man’s land
Une fois passés les contrôles et le mur de séparation, il faut parcourir un couloir grillagé de 800 mètres de long pour atteindre le point de contrôle palestinien et entrer enfin dans Gaza.
Les ruines de Gaza
18 000 logements détruits ou très endommagés, 16 à 18h de coupure d’électricité par jour dans certaines zones de la bande de Gaza, pas d’eau potable, 39% de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté, 67% des jeunes au chômage. Deux ans après le cessez-le-feu, Gaza peine à se remettre de ces offensives à répétition.
Blessés corps et âmes
En plus des blessures de guerre, physiques et psychiques, la précarité des conditions de vie amplifie le risque d’accident domestique grave, et notamment de brûlures. La majorité des patients soignés par MSF à Gaza sont des femmes et des enfants.
Sous étroite surveillance
Pour sortir de Gaza et entrer en Israël, il faut passer par un examen minutieux, y compris de l’intérieur du corps.